Sources

Franz Liszt ‒ Sources du concert n° 361

Le Gaulois, 20e année, 3e série, no 1305, mercredi 24 mars 1886, p. [1]
Article signé: « POPINOT » (pseudonyme de Henri de Pêne)

HISTOIRES

DE

REVENANTS

 

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   Il me semble qu’il a peu changé depuis le jour lointain où il me fut donné de le voir et de l’entendre pour la dernière fois : c’était chez Lamartine, dans le petit hôtel, aux dimensions socratiques, de la rue de la ViIle-l’Evêque. M. Emile Ollivier avait amené son beau-père ; le grand Lamartine — qui n’aimait guère pourtant la musique (il n’aimait même plus alors celle de son propre luth), fut héroïque dans sa lutte contre le sommeil. Son lévrier etait couché sur ses genoux : il le caressait à contre-mesure et, quand le grand pianiste, qui se surpassa pour le petit salon du grand poète, eut fini, au milieu des acclamations de la vingtaine d’hommes et de femmes que nous étions là, de sa belle voix grave, le chantre d’Elvire adressa au virtuose incomparable un petit discours qui ne valait pas sa victoire sur le drapeau rouge et lui coûta peut-être plus de mal à improviser.

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Bibliographie
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