Franz Liszt ‒ Sources du concert n° 361
- Alexandre, Charles. Madame de Lamartine. Paris : Dentu et Cie, 1887, p. 287
Elle m’écrivit en juin :
« Notre soirée de mercredi s’est très bien passée. Le temps était beau, Listz a été admirable et disait lui-même qu’il était dans son meilleur moment. Beethoven, Schubert et la marche hongroise en grand brio ont été préférés par moi. Mais tout était excellent, je vous ai bien regretté.
« Nous avions beaucoup de jolies personnes, Mme H. de Lisle, votre admiration, quoique changée, bien encore ; une créole, Mme A..., qui par la nouveauté attirait tous les yeux ; la cadette des Peyronnet, une véritable Hébé. Cette Mme A.., est folle en imagination de M. de L..., et veut absolument acheter la maison de Fiorentino, au bois de Boulogne, qui touche à notre jardin, pour être assez près pour le voir constamment. Elle a offert à peu près le double de ce que vaut la maison, et ajoute encore tous les jours à son offre qui n’est pas acceptée encore. Nous faisons des vœux pour qu’elle ne le soit jamais ! Vous voyez, je suis franche ainsi que Valentine. »
- Bibliographie
— Guillemin, Henri. Lamartine. Lettres des années sombres, 1853-1867. Avec une introduction et des notes par Henri Guillemin. Fribourg : Éditions de la librairie de l’Université, 1942, p. 164
Citation de la première phrase de la lettre.
— Croisille, Christian (éd.). Correspondance d’Alphonse de Lamartine (1830-1867). T. VII. 1856-1867. Textes réunis, classés et annotés par Christian Croisille. Paris : Honoré Champion, 2003, p. 673, note no 5. Textes de littérature moderne et contemporaine, no 66
Citation de la première phrase de la lettre. Indique par erreur C. Alexandre, Souvenirs sur Lamartine, p. 287